Les directeurs et cadres de structures relevant de la fonction publique hospitalière (FPH) disposent d’un nouvel outil de gestion du temps de travail de leurs agents afin de s’ajuster aux variations de l’activité. Mode d’emploi dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux.
Organiser le travail des équipes, gérer les plannings pour tenir compte notamment des congés payés, des récupérations ou encore de l’absentéisme, tout en assurant la continuité du service : telle est la préoccupation quotidienne des managers des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS). Pour ceux relevant de la fonction publique hospitalière (FPH), ils peuvent se servir d’un nouveau dispositif : l’annulation du temps de travail.
Une exception à la règle
Pour rappel, le travail est organisé selon des périodes de référence, dénommées cycles de travail qui sont définis par service ou par fonction et arrêtés par le chef d’établissement après avis du comité technique (bientôt remplacé par la comité social d’établissement – CSE).
Leur durée peut se répéter à identique d’un cycle à l’autre. Le nombre d’heures de travail effectuées au cours des semaines composant cette période peut être irrégulier, la limite étant qu’un agent ne peut accomplir plus de 44 heures hebdomadaires. Un cycle doit être compris entre douze semaines.